15 Nov Ni paillasson ni hérisson : osons dire non !
Ce 13 novembre, nous avons célébré la journée internationale de la gentillesse. Une qualité appréciée tant dans la vie privée que dans la vie professionnelle. Pourtant, à vouloir être trop gentil, on finit parfois par se faire marcher dessus et notre qualité de vie au travail en pâtit. Ni paillasson, ni hérisson, les experts de Growing Attitude vous donnent quelques conseils pour un « non » de bon aloi.
Ne vous est-il jamais arrivé au travail de vouloir dire non à vos collègues ou votre patron et de finir par dire oui ? Vous vous mettez alors dans une situation délicate, vous vous en voulez d’avoir cédé et vous vous sentez piégé. « Si cela arrive trop régulièrement, vous risquez de vous retrouver avec une charge de travail trop importante, d’être stressé ou surmené, avec tous les risques psychosociaux que cela implique. Vous avez donc tout à gagner à apprendre à dire non à votre interlocuteur avec diplomatie et arrêter d’accepter des tâches qui ne vous incombent pas au détriment de votre bien-être au travail », explique Stéphanie Van de Perre, fondatrice et coach chez Growing Attitude.
Pourquoi a-t-on peur de dire non ?
Savoir dire non est une des choses les plus difficiles à faire au travail. En effet, notre éducation nous a appris à devoir faire plaisir, à être gentils, à donner une image agréable de nous aux autres. Et dire « non » va à l’encontre de tout cela. Si vous dites non à votre supérieur, vous pouvez craindre de perdre votre job, tandis que face à un collègue, vous avez peur d’engendrer une mauvaise ambiance de travail. « Pour contrer ces peurs, demandez-vous si le fait de dire “non” va réellement et objectivement nuire à la relation qui vous lie avec la personne en question. Vous verrez que dans la plupart des cas, la réponse est non », poursuit Stéphanie Van de Perre.
Quelques techniques pour dire « non » en douceur
Heureusement, apprendre à dire non, cela s’apprend et vous verrez qu’avec un peu d’entraînement, c’est bien moins difficile qu’il n’y paraît.
- « Oui et » : Votre responsable vous demande de traiter sur le champ un dossier compliqué et, au même moment, un collègue vous demande de lui donner un coup de main. L’astuce consiste ici à proposer un autre créneau en expliquant que vous avez déjà un travail urgent à finir. Négociez un délai dans l’exécution de la tâche demandée ou dans celles que vous avez à faire dans la journée afin de ne pas vous retrouver en surcharge de travail. Vous laissez la porte ouverte tout en évitant de vous placer en situation de stress. Attention toutefois à n’utiliser cette technique que si vous comptez réellement mettre la main à la pâte par la suite.
- « Je préfère refuser plutôt que de mal faire le boulot » : Vous aimeriez aider votre collègue ou répondre à cette demande urgente, mais vous n’en avez pas le temps. Expliquez clairement que compte tenu de vos autres tâches, vous ne pourriez pas mener la mission à bien. Vous affirmez votre intérêt pour la tâche à accomplir, mais vous constatez simplement et sincèrement un manque de moyens (temps, budget, matériel, compétences).
- « Puis-je avoir un délai de réflexion ? » : Face à une demande inattendue, vous vous sentez souvent obligé de répondre tout de suite. Ne soyez pas impulsif et demandez un délai de réflexion. Vous pourrez ainsi peser le pour et le contre, sans être influencé et sous pression. Un « oui » dit à la va-vite vous engage et il sera alors plus difficile ensuite de faire machine arrière.
- « Non parce que… » : Si vous refusez une demande, vous avez sans doute une bonne raison. Du moment que vous apportez des éléments factuels et constructifs pour justifier votre « non », sans agressivité, il n’y a pas de raison que celui-ci soit mal accepté. Au besoin, rappelez le cadre de votre travail afin de faire comprendre à votre interlocuteur ce qu’il est possible de faire ou pas en raison de votre emploi du temps et de vos missions au sein de l’entreprise.
- « Non, car j’ai d’autres obligations » : Tout travailleur a le droit d’avoir des activités après le travail, de s’occuper de ses enfants, de prendre des vacances… Et donc de ne pas être disponible à certains moments. Dites-le simplement en vous en tenant aux faits. Veiller à un bon équilibre entre sa vie privée et sa vie professionnelle est une manière de montrer que vous vous accordez de la valeur. Cela se ressentira et l’on ne pourra que respecter votre attitude.
L’importance de savoir dire non
« Ne pas toujours accepter, c’est protéger ses droits en tant que salarié », commente Stéphanie Van de Perre. Si on vous demande l’impossible, vous êtes en droit de refuser. Finaliser un projet dans un délai beaucoup trop serré, effectuer des missions qui ne font pas partie de votre travail ou atteindre des objectifs trop ambitieux… sont des requêtes que vous pouvez contester. « D’autant plus que se plier à ce genre d’exigences engendre du stress et met à mal votre qualité de vie au travail », ajoute-t-elle.
Et la coach de poursuivre : « Apprendre à dire non c’est aussi apprendre à se protéger. Si vous vous sentez surmené, dépassé, croulant sous une tonne de travail, il est temps de montrer votre refus. L’épuisement professionnel peut mener jusqu’au burn-out. C’est pour cette raison qu’il est important de ne pas faire semblant et d’être clair quant à votre capacité à gérer votre travail. » Mais encore une fois, le « non » s’explique. Attention, il ne s’agit pas de s’affranchir de l’avis de l’autre et de se fermer complètement, il faut rester à l’écoute.
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